Titre: 1 semaine aprés le coup d'Etat ,la situation est toujours aussi confuse au Mali
Posté par: masta le 29 Mars 2012 à 13:41:05
Une semaine après le coup d'État perpétrer par la Junte Militaire et le capitaine Sanogo , la situation au Mali est toujours aussi confuse .
Le 22 mars Dernier , le capitaine Sanogo , à la tête d'un groupe de jeunes soldat , prend d'assaut le Palais du président en exercice Amadou Toumani Touré (ATT),
après avoir pris le contrôle de l'aéroport international de Bamako et des locaux de la télévision nationale ,
La junte militaire
Les Mutins et leur Chef déclarent que leur coup de force à l'encontre d'ATT est motivé par l' incompétence de ce dernier et de son gouvernement à trouver une solution rapide à la crise qui frappe le nord Mali qui est en proie à une violente rébellion Touareg depuis le mois de janvier , et ou les forces gouvernementales dénués de moyens , y essuient de nombreux revers face a des rebelles qui ont l'appui de AQMI ( Al-Qaïda au Maghreb islamique ) et des anciens miliciens de kadhafi lourdement armés dont le retour de Libye suite a la chute du guide a considérablement accéléré la détérioration de la situation
Cependant l'incertitude règne sur plusieurs points , jusqu'à aujourd'hui personne ne savait ce qu'il était advenu du président ATT
Alors que Sanogo déclarait a la télévision malienne qu'il était sain et sauf et sous bonne garde ( laissant entendre qu'il été leurs prisonniers avec d'autre dignitaires du régime ) , des responsables de l'Union Africaine déclarait tout l'inverse en indiquant qu'il était bel et bien libre et sous la protection de soldats loyalistes qui lui sont resté fidèles .
C'est seulement aujourd'hui que l'on append par l'AFP qu'il aurait déclaré toujours être a Bamako et aucunement prisonnier :"Je suis bien à Bamako, et Dieu merci ma famille et moi nous nous portons tous bien"
Le président Amadou Toumani Touré
Pourtant les multiples pillages perpétrés à Bamako par des hommes en uniformes à l'encontre des administrations gouvernementale mais aussi de la population civile lors des jours qui ont suivis le coup d'État témoignent de la confusion de la situation
La grande majorité des partis politique ainsi que tous les partenaires internationaux ont unanimement condamné l'action de la junte militaire et demandé le rétablissement de l'État de droit
Blaise compaoré
Les dirigeants ouest-africains, qui ont suspendu le Mali de leur organisation (), ont décidé d'envoyer cette délégation pour "permettre un retour rapide à l'ordre constitutionnel".
Après avoir choisi le président burkinabè Blaise Compaoré, en tant que médiateur
la CEDEAO n'a pas exclu l'utilisation de la force à l'intention des putschistes comme des rebelles du Nord : elle a autorisé "la montée en puissance de sa force pour parer à toute éventualité".
La rébellion Touareg quand à elle à bien saisi l'opportunité de cette situation et a profité de la confusion pour continuer son avancée dans le Nord Mali en prenant le contrôle de plusieurs caserne abandonné par l'armée régulière et fait depuis 3 jours le siège de Kidal , une des villes les plus importantes de la région , imperméable aux appels à l'ouverture de négociations du CRND du capitaine Sanogo
CRND qui lui aussi est tout autant imperméable au demandes de restauration de l'État de droit constitutionnel de la société civile et des pays voisins, en accélérant la consolidation de leur pouvoir,et en adoptant une nouvelle Constitution dont le préambule stipule que le peuple malien "affirme solennellement sa détermination de perpétuer un Etat de droit et de démocratie pluraliste dans lequel les droits fondamentaux de l'Homme" sont "garantis".mais consacre la prééminence des militaires jusqu'aux élections présidentielle et législatives qui clôtureront la transition , dont la date n'est pas déterminée
Une manifestation réunissant quelques millier de manifestant a été organisé mercredi dernier par un part d'opposition Solidarité africaine pour la démocratie et l'indépendance (Sadi), qui a créé le Mouvement populaire du 22 mars (M22), favorable aux mutins
Au Moment ou son intégrité physique est gravement menacé et sous couvert de régler cette situation explosive du nord Mali les putschistes ont précipité ce pays dans la période la plus sombre et la plus incertaine depuis la chute du dictateur Ousmane Traoré en 1991
Le 22 mars Dernier , le capitaine Sanogo , à la tête d'un groupe de jeunes soldat , prend d'assaut le Palais du président en exercice Amadou Toumani Touré (ATT),
après avoir pris le contrôle de l'aéroport international de Bamako et des locaux de la télévision nationale ,
La junte militaire
Les Mutins et leur Chef déclarent que leur coup de force à l'encontre d'ATT est motivé par l' incompétence de ce dernier et de son gouvernement à trouver une solution rapide à la crise qui frappe le nord Mali qui est en proie à une violente rébellion Touareg depuis le mois de janvier , et ou les forces gouvernementales dénués de moyens , y essuient de nombreux revers face a des rebelles qui ont l'appui de AQMI ( Al-Qaïda au Maghreb islamique ) et des anciens miliciens de kadhafi lourdement armés dont le retour de Libye suite a la chute du guide a considérablement accéléré la détérioration de la situation
Cependant l'incertitude règne sur plusieurs points , jusqu'à aujourd'hui personne ne savait ce qu'il était advenu du président ATT
Alors que Sanogo déclarait a la télévision malienne qu'il était sain et sauf et sous bonne garde ( laissant entendre qu'il été leurs prisonniers avec d'autre dignitaires du régime ) , des responsables de l'Union Africaine déclarait tout l'inverse en indiquant qu'il était bel et bien libre et sous la protection de soldats loyalistes qui lui sont resté fidèles .
C'est seulement aujourd'hui que l'on append par l'AFP qu'il aurait déclaré toujours être a Bamako et aucunement prisonnier :"Je suis bien à Bamako, et Dieu merci ma famille et moi nous nous portons tous bien"
Le président Amadou Toumani Touré
Pourtant les multiples pillages perpétrés à Bamako par des hommes en uniformes à l'encontre des administrations gouvernementale mais aussi de la population civile lors des jours qui ont suivis le coup d'État témoignent de la confusion de la situation
La grande majorité des partis politique ainsi que tous les partenaires internationaux ont unanimement condamné l'action de la junte militaire et demandé le rétablissement de l'État de droit
Blaise compaoré
Les dirigeants ouest-africains, qui ont suspendu le Mali de leur organisation (), ont décidé d'envoyer cette délégation pour "permettre un retour rapide à l'ordre constitutionnel".
Après avoir choisi le président burkinabè Blaise Compaoré, en tant que médiateur
la CEDEAO n'a pas exclu l'utilisation de la force à l'intention des putschistes comme des rebelles du Nord : elle a autorisé "la montée en puissance de sa force pour parer à toute éventualité".
La rébellion Touareg quand à elle à bien saisi l'opportunité de cette situation et a profité de la confusion pour continuer son avancée dans le Nord Mali en prenant le contrôle de plusieurs caserne abandonné par l'armée régulière et fait depuis 3 jours le siège de Kidal , une des villes les plus importantes de la région , imperméable aux appels à l'ouverture de négociations du CRND du capitaine Sanogo
CRND qui lui aussi est tout autant imperméable au demandes de restauration de l'État de droit constitutionnel de la société civile et des pays voisins, en accélérant la consolidation de leur pouvoir,et en adoptant une nouvelle Constitution dont le préambule stipule que le peuple malien "affirme solennellement sa détermination de perpétuer un Etat de droit et de démocratie pluraliste dans lequel les droits fondamentaux de l'Homme" sont "garantis".mais consacre la prééminence des militaires jusqu'aux élections présidentielle et législatives qui clôtureront la transition , dont la date n'est pas déterminée
Une manifestation réunissant quelques millier de manifestant a été organisé mercredi dernier par un part d'opposition Solidarité africaine pour la démocratie et l'indépendance (Sadi), qui a créé le Mouvement populaire du 22 mars (M22), favorable aux mutins
Au Moment ou son intégrité physique est gravement menacé et sous couvert de régler cette situation explosive du nord Mali les putschistes ont précipité ce pays dans la période la plus sombre et la plus incertaine depuis la chute du dictateur Ousmane Traoré en 1991
Titre: Re : 1 semaine aprés le coup d'Etat ,la situation est toujours aussi confuse au Mali
Posté par: masta le 29 Mars 2012 à 14:54:13
Prévue ce jeudi , la venue à Bamako du président de la Cote d'Ivoire et de la CEDEAO , Alassane Ouattara , et du président Bukinabé Blaise Compaoré ,médiateurs désignés par la CEDEAO pour trouver une issue à la crise malienne est avortée ;
Selon des informations provenant du CNRDRE une foule de manifestants acquis à la junte et dont les esprits se seraient échauffés suite aux déclarations de Yayi Boni (président de l'Union Africaine selon lesquelles une intervention militaire conjointe de la CEDEAO et de l'Union Africaine pour rétablir l'ordre constitutionnel serait envisageable , s'est déplacé jusqu'à l'aéroport pour empêcher l'arrivée des deux chefs d'État
Selon des informations provenant du CNRDRE une foule de manifestants acquis à la junte et dont les esprits se seraient échauffés suite aux déclarations de Yayi Boni (président de l'Union Africaine selon lesquelles une intervention militaire conjointe de la CEDEAO et de l'Union Africaine pour rétablir l'ordre constitutionnel serait envisageable , s'est déplacé jusqu'à l'aéroport pour empêcher l'arrivée des deux chefs d'État