Titre: Au Brésil , le Justicier Noir s'appel pas Batman mais Joaquim Barbosa
Posté par: masta le 23 Décembre 2012 à 16:04:51
Au Brésil , le Justicier Noir s'appel pas Batman mais Joaquim Barbosa
Joaquim Barbosa , ce nom ne vous dit surement pas grand chose , pour l'instant , pourtant cette homme incarne désormais pour beaucoup de Brésiliens la lutte de la justice pour son indépendance.
Ce fils de maçon et de femme de ménage , après y avoir siégé pendant neuf ans, vient de se hisser à la tête de la plus haute instance judiciaire brésilienne .
Il est, à 58 ans, devenu le premier Noir dans l'histoire à accéder à la présidence de la Cour suprême
D'origine très modeste, Joaquim Benedito Barbosa Gomes est né à Pacatu (Minas Gerais) le 7 octobre 1954. Aîné d'une progéniture de 8 enfants, il rejoint Brasilia à 16 ans pour terminer ses études dans un lycée public. ll dut laver les sols des salles de tribunaux pour payer ses études , diplômé de l'Université de Droit de Brasilia, il réussi le concours public pour devenir Procureur de la République, charge qu'il assumera entre 1984 et 2003. Dans les années 90, il passe quatre années en France où il décroche un doctorat en Droit Public à l'Université de Paris II (Panthéon-Assas).
C'est en 2003, sous la présidence de Lula, qu'il rejoindra la Cour Suprême.Ce qui ne l’a pas empêché de jouer un rôle clé dans le procès de « mensalao »,qui aboutit à la condamnation de José Dirceu, l'ancien bras droit de Lula, à 11 ans de prison créant un véritable séisme politique dans le pays et lui permettant d'acquérir
une réputation d'incorruptible, mêlée à celle de pourfendeur des injustices qui gangrènent la vie politique .
Le Brésil est l'un des pays les plus métissé de la planète et plus 50% de son population est noire ou fortement métissé , pourtant les personnes noirs de peau continue d'y être fortement discriminés et systématiquement relégué au bas de fond de l'échelle sociale ;
Comme il l'explique si bien lui même" le racisme au brésil est caché, subtil, non avoué dans son expression, masqué et sous-estimé par les médias, Il n'en demeure pas moins extrêmement violent et pénalisant pour les Noirs, les pauvres, les minorités en général avec un système éducatif générateur de mécanismes d'expulsion »
Joaquim Barbosa , ce nom ne vous dit surement pas grand chose , pour l'instant , pourtant cette homme incarne désormais pour beaucoup de Brésiliens la lutte de la justice pour son indépendance.
Ce fils de maçon et de femme de ménage , après y avoir siégé pendant neuf ans, vient de se hisser à la tête de la plus haute instance judiciaire brésilienne .
Il est, à 58 ans, devenu le premier Noir dans l'histoire à accéder à la présidence de la Cour suprême
D'origine très modeste, Joaquim Benedito Barbosa Gomes est né à Pacatu (Minas Gerais) le 7 octobre 1954. Aîné d'une progéniture de 8 enfants, il rejoint Brasilia à 16 ans pour terminer ses études dans un lycée public. ll dut laver les sols des salles de tribunaux pour payer ses études , diplômé de l'Université de Droit de Brasilia, il réussi le concours public pour devenir Procureur de la République, charge qu'il assumera entre 1984 et 2003. Dans les années 90, il passe quatre années en France où il décroche un doctorat en Droit Public à l'Université de Paris II (Panthéon-Assas).
C'est en 2003, sous la présidence de Lula, qu'il rejoindra la Cour Suprême.Ce qui ne l’a pas empêché de jouer un rôle clé dans le procès de « mensalao »,qui aboutit à la condamnation de José Dirceu, l'ancien bras droit de Lula, à 11 ans de prison créant un véritable séisme politique dans le pays et lui permettant d'acquérir
une réputation d'incorruptible, mêlée à celle de pourfendeur des injustices qui gangrènent la vie politique .
Le Brésil est l'un des pays les plus métissé de la planète et plus 50% de son population est noire ou fortement métissé , pourtant les personnes noirs de peau continue d'y être fortement discriminés et systématiquement relégué au bas de fond de l'échelle sociale ;
Comme il l'explique si bien lui même" le racisme au brésil est caché, subtil, non avoué dans son expression, masqué et sous-estimé par les médias, Il n'en demeure pas moins extrêmement violent et pénalisant pour les Noirs, les pauvres, les minorités en général avec un système éducatif générateur de mécanismes d'expulsion »