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Forum déchanges et de discussion libre => Musique => Discussion démarrée par: masta le 24 Octobre 2010 à 16:27:01



Titre: des artistes sénégalais se mobilise contre la mendicité des enfants dans la rue
Posté par: masta le 24 Octobre 2010 à 16:27:01
23 artistes sénégalais ont réuni leurs voix pour dire « non à la mendicité des enfants dans la rue ». On peut citer Pape Niang, Ndiouga Dieng, Adjouza, Idrissa Diop, Amy Colle, Awadi, etc.


Selon les mots de Elou Fall, directeur artistique et initiateur du projet, qui a présenté hier la chanson devant la presse, tout est parti du constat selon lequel les gens parlent beaucoup du phénomène de la mendicité des enfants. Il faut faire quelque chose, au nom de Dieu et du Prophète Mohamad (Psl). C'est un acte de solidarité qui met l'art au service du social.

Le single ne sera pas vendu mais échangé contre des denrées de premières nécessités (sucre, riz, lait, huile, entre autres) qui serviront d'une part, à organiser un grand festin pour les enfants, mais aussi d'appuyer des Dahras (selon l'importance de la collecte) et à prendre en charge leurs apprenants.

Dans cette perspective, une caravane de distribution du single est prévue dans les 19 communes d'arrondissements de Dakar. Ainsi, les initiateurs du projet envisagent de réunir 365 enfants de la rue autour d'un déjeuner le 1e janvier 2011 sur la place de l'obélisque.

parallèlement   la justice sénégalaise s’est montrée indulgente tout en lançant un sérieux avertissement. Sept maîtres coraniques – six Sénégalais et un Bissau-Guinéen – ont écopé, le 8 septembre, à Dakar, de six mois de prison avec sursis et d’une amende de 100 000 F CFA (152 euros) pour avoir contraint des mineurs à mendier. Chaque année, des milliers d’enfants – souvent en guenilles, régulièrement maltraités et parfois âgés de 3 ou 4 ans – sont jetés dans les rues dans l’ensemble du pays.

Ce jugement intervient cinq ans après l’adoption d’une loi censée interdire l’organisation de la mendicité. Depuis, pas grand-chose. Et il y a cinq mois, l’organisation internationale Human Rights Watch (HRW) avait accusé le gouvernement sénégalais de rester « les bras croisés ».