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Forum déchanges et de discussion libre => International => Discussion démarrée par: masta le 26 Mars 2011 à 13:23:04



Titre: La Côte d'Ivoire sombre dans la guerre civile
Posté par: masta le 26 Mars 2011 à 13:23:04
Peu a peu  la Côte d'Ivoire sombre dans la guerre civile.
Laurent Gbagbo lui-même à demandé au président du Burkina Faso , Blaise Compaoré de convaincre Alassane Ouattara et Guillaume Soro d'apaiser leurs  partisans

La situation est devenue incontrôlable à Abidjan. qui est devenue le théatre d'affrontement violent a l'arme lourde entre les troupes des deux camps

Le facilitateur burkinabè lui a alors suggéré de suivre les conseils que Jacob Zuma, le président sud-africain, lui avait prodigués la veille. À savoir : se conformer aux décisions de l’Union africaine (UA), demandant à Ouattara de former un gouvernement d’ouverture. « Avec les deux chefs d’État, Gbagbo est resté évasif, raconte un diplomate ouest-africain. Il a promis d’examiner les propositions de l’UA tout en continuant à consulter ses troupes. Encore une fois, il joue la montre en espérant renverser une situation qui lui est de plus en plus défavorable. »


Barrages et lynchages

Sur le terrain, l’horreur le dispute à l’abominable. Lentement mais sûrement, le pays bascule dans la guerre civile. Prise entre deux feux, la population vit dans la terreur. Dans l’Ouest, les violents combats opposent les Forces nouvelles (FN), dont l’objectif est de progresser vers le sud pour contrôler la boucle du cacao et le port de San Pedro, aux troupes fidèles à Gbagbo. Ces affrontements ont poussé plus de 80 000 personnes à s’exiler au Liberia voisin.

À Abidjan, près des centaines de milliers d'habitants ont fui les quartiers périphériques, où les militaires pro-Gbagbo et le « commando invisible » (insurgés composés d’éléments des FN, de jeunes pro-Ouattara et de transfuges des Forces de défense et de sécurité) se battent quotidiennement. « Cet exode a pris une telle ampleur qu’il fait craindre une catastrophe humanitaire, faute d’endroit où accueillir les déplacés », s’alarme la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH).

Depuis deux semaines, les forces pro-Ouattara lancent des opérations éclairs au-delà de leur fief d’Abobo, comme à Yopougon et à Koumassi.
Perdant le contrôle de la ville, les  forces de sécurité proches de Gbagbo ont sorti l’artillerie lourde,  en bombardant, le 17 mars,  les habitations du quartier d’Abobo. Selon l’Onuci : il y aurait eut une trentaine de victimes et plus de cinquante blessés. Dans plusieurs quartiers d’Abidjan, les partisans des deux camps ont érigé des barrages de fortune.
des check point ou l on passe du contrôle d'identité au lynchage en bonne et due forme  .
De son côté le camp Ouattara dénonce les exaction de miliciens qui « forcent les portes des domiciles, font sortir les adultes et les jeunes hommes et les abattent froidement devant leur famille », et a adressé un mémorandum à la Cour pénale internationale (CPI).