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Forum déchanges et de discussion libre => Discussion libre => Discussion démarrée par: masta le 27 Juillet 2011 à 21:46:51



Titre: La crise énergétique au Sénégal : quelles issues possibles ?
Posté par: masta le 27 Juillet 2011 à 21:46:51
La crise énergétique au Sénégal : quelles issues possibles?

Le programme d’urgence proposé par le fils du président Wade , Karim Wade , dont le but est de sortir le pays des ténèbres dans lesquelles sombre le pays ces 5 dernières années  
Avec un fond  de 1 milliard d’euros, le projet à l'air viable . Mais à y regardé de plus prés de nombreux aspects sont floues

d’après les habitants les délestages ont considérablement diminués depuis les
 les émeutes du 23 juin,et du 27… Face a l'exaspération  de la population le gouvernement a bien du trouver une solution d'urgences  et ainsi des groupes électrogènes loués à l’américain APR Energy sont venus donner un peu de répit.
on peut se poser la question de la pertinence de cette solution étant donnés le coût
extrêmement élevé

Le plan "takkal" est d'autant plus attendu de tous , vu l'impact désastreux sur l'économie nationale d'un secteur déjà sinistré depuis cinq longues années et dans lequel l'argent des bailleurs et de l’État n'a cessé d'affluer sans aucun résultat ni aucune amélioration de la situation , un puit sans fond dans lequel ont disparu pas moins de 1,2 milliard d'euros soit 800 milliards de F CFA

aujourd'hui la situation se résume ainsi :
Un déficit de production estimé  256 mégawatts en 2013 (50 % de la demande d’énergie) , et un trou abyssal de la Société nationale d’électricité (Senelec) : 55 milliards de F CFA de déficit en 2010 et 160 milliards de dettes, dans l’impossibilité de payer son combustible (34 milliards de F CFA d’arriérés de paiements auprès de la Société africaine de raffinage et du trader Itoc), d’entretenir ses centrales (5 milliards de F CFA de dettes auprès de l’exploitant suédois Wärtsilä), et encore moins d’assurer un plan d’investissement à moyen terme pour suivre la demande, en hausse de 8 % par an – l’un des taux les plus élevés d’Afrique

Face a ce défi la réponse apporté en terme de pérennité du système par le plan  est loin d'être adéquate
en effet  le démarrage, prévu à l’horizon 2014, d’une centrale au charbon de 125 MW à Sendou. Commandée dès 2007 au suédois Nykomb Synergetics
Au final 52 % de l’électricité du pays devrait dépendre de la houille en 2015, selon les prévisions du plan Takkal. et le Sénégal étant bien sûr  dépourvu de réserves de charbon, dépendra encore une fois  des importations et ne sera pas à l’abri des aléas d’approvisionnement et de coût
encore mieux , la part des énergies renouvelable serait carrément revu à la baisse avec par exemple l'énergie hydraulique quipasse de 10% a 7 % du mélange énergétique ; on est trés loin des promesses faites par le président wade il y a un an de cela : " « Je peux dire que je vais offrir de l’énergie gratuite au continent grâce au solaire »

et ce n'est pas fini Le plan regorge d'idées plus que farfelues voire complétement irréalisables comme par exemple : inciter les ménages à réduire de 20 % leur consommation; ou encore  la généralisation des lampes à basse consommation : des équipes de la Senelec se rendent chez les familles et remplacent cinq ampoules!!!!!

en attendant pendant que tous les regards sont fixés sur le prix du baril de pétrole;il suffit en effet d’un baril de pétrole à 120 dollars au lieu de 110 (tarif sur lequel est basé le plan) pour que la facture s’alourdisse de 15 milliards de F CFA… et de 35 milliards si le baril frôle, comme en 2008, les 150 dollars pendant six mois; les marchands de bougies font des affaires