masta
aussi méchant est il pourquoi ?
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RESPECT EXISTENCE OR EXPECT RESISTANCE
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« le: 29 Octobre 2011 à 19:51:33 » |
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Sirani Babani Kone est la voix du grand Mali
Fatoumata KONE est née à la fin des années 60 à Ségou, capitale de la quatrième région du Mali. plus connue sous le nom de Babani KONE elle est l'héritère dune tradition africaine séculaires transmise dés son plus jeune âge par sa grand-mère Awa KONE, griotte très célèbre qui l’invitait aux cérémonies de mariage et de baptême.
la jeune Fatoumata montra trés rapidement ses facultés et son talent en assimilant avec facilité les gestes, techniques et intonations vocales de sa grand-mère.
C’est ainsi qu’elle est repérée et engagée par des promoteurs de manifestation culturelle locale dont la Biennale Artistique et Culturelle, ou elle se révélait comme une future star.
Dès lors, elle est demandé à quasiment toutes les cérémonies et mariages de l'époque . Tête d’affiche de sa génération avec « les Etoiles du Mali » où elle enregistre deux (02) albums : Sanou Djala et Barika qui propulseront l’artiste au sommet du classement des meilleures ventes au Mali, dans la sous région, en France aux USA et qui auront permis à notre Babani d’imprimer une autre dimension à sa musique.
Avec un style musical composé de sonorités mandingues, bamanan, associés aux métissages rythmiques modernes, et des textes qui s’adressent à la jeunesse africaine pour l’exhorter à mieux se connaître et affirmer sa capacité à l'auto détermination afin de prendre son destin en main et ainsi progresser.
Avec son nouvel album intitulé "MALIBA" ( ce qui veut dire Grand Mali )disponible depuis le 3 septembre, Sirani revient après une longue absence les arrangements sur l'album ont été fait par le maître Cheick Tidiane Seck avec la participation du batteur de Madona et mari d'Awa Sangho,Daniel Moranovenu spécialement des Etats-Unis Une production composée par une dizaine de titres à la fois acoustique et chantant, décliné en bambara et dans plusieurs autres langues ; Sirani à une fois de plus donné ses lettres d'or a la grandeur du patrimoine musical et culturel malien "Le Mali est une terre d'hospitalité et de traditions séculaires. Nous devons être fiers de nos valeurs sociétales. Nous avons la chance d'avoir un pays dont, jusque-là, beaucoup de personnes ne mesurent pas toute l’importance. Le Mali est un pays riche et diversifié, qui a connu de grandes personnalités. L'une de ces richesses est sa diversité culturelle et son cousinage à plaisanterie. C'est pourquoi, à travers cette œuvre, j'ai fait des compositions dans tous les genres musicaux du Mali. Les mélomanes, qu'ils soient du nord ou du sud, de l'est ou l'ouest, y trouveront leur goût " a déclaré l'artiste.
Elle y aborde aussi des thèmes se rapportant aux phénomènes sociaux culturel ; tel que la polygamie sujet qu'elle traite dans une chanson intitulé ''Andjéra Tchéla'', c'est-à-dire ''nous partageons le même époux''
ce que certains chuchotent Sirani nationale le chante
elle s'explique en ces mots : "C'est juste pour faire comprendre aux femmes, surtout à mes sœurs, que la polygamie est une réalité dans notre tradition africaine. Elle est aussi recommandée par notre religion. Je ne vois pas de problème à cela. Mais il y a lieu de préciser que chaque femme doit avoir sa manière, ses manies propres, pour bien gérer son homme et consolider la cohésion de son foyer. En un mot, les femmes doivent être toujours humbles et indulgentes dans leur foyer. Il faut que les femmes sachent que la polygamie est pratiquée au Mali et qu'on doit savoir la gérer. Je suis issue d'un foyer polygamique et cela n'a rien changé dans ma vie. Je reste égale à moi-même. Comme je l'ai dit tantôt, chaque femme doit avoir son petit secret pour gérer son foyer".
Cette chanson résume parfaitement l'esprit de l'album et de l'artiste avec des instruments traditionnels comme le guita ( une calebasse sur laquelle sont accrochés des cauris ), le ngoni ( Le n’goni est un instrument à cordes pincées d’Afrique de l'Ouest , typiquement malien, aussi appelé djéli n'goni « luth de griot » chez les Bambaras et nkoni ) ou encore la flûte peule, l'apparition de la batterie signifiant le métissage
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