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La crise économique  que traversent actuellement les pays de la Zone EURO relancent les rumeurs concernant une dévaluation du granc CFA  qui serait imminente et même programmée pour le 1er janvier 2012.
soulevant par la même occasion la question de la pertinence de la parité fixe qui lie l’euro à la monnaie africaine (1 pour 655,957) dans une conjoncture économique marquée par coup de frein de l’activité économique européenne et  de sérieux doutes sur l’avenir de la monnaie unique

La problématique est connue. Les partisans d’une dévaluation estiment qu’elle permettrait d’augmenter les exportations africaines à destination de l’Europe mais aussi de la zone dollar (en dévaluant le franc CFA, on lui permet d’être moins pénalisé par la vigueur, certes relative, de l’euro par rapport au billet vert étasunien). A l’inverse, ses adversaires estiment qu’une telle opération ne se justifie pas. Pour eux, la situation économique et financière des six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et des huit pays de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA) - ces deux zones monétaires utilisant le franc CFA – n’ayant rien à voir avec celle de 1994, date de la dernière dévaluation de cette monnaie.

en attendant un éclaircissement de la situation il est difficile de savoir si cette nouvelle dévaluation tant redoutée aura lieu ou non.

et les nations africaine devraient en profiter pour  décider d’en finir avec cette garantie de convertibilité du Trésor français qui n’est rien d’autre que la perpétuation d’un lien colonial asservissant .
et c’est bien de cela dont il s'agit derrière tous les débats  autour de la valeur du franc CFA   car  la parité avec l’euro n’est rien d’autre que l’arbre qui cache le sujet crucial de l’indépendance monétaire de d'une grande partie de l’Afrique de l'Ouest et subsaharienne.