Des milliers de ballons permettant de connecter à Internet les zones blanches du globe, tel est l’objectif de l’ambitieux Projet Loon de Google. Le CNES soutient le projet en y apportant son expertise technique sur les ballons, fort d’un demi-siècle d’un savoir-faire reconnu internationalement dans ce domaine. Le CNES et Google se félicitent d’unir leurs forces pour donner un nouvel élan aux recherches sur le sujet.Se rapprocher d'une connexion totale de la planèteEn dépit des différentes technologies existantes (connexions filaire, optique, satellite, etc.),
2/3 de la population mondiale est aujourd’hui encore privée d’Internet, située dans ce que l’on appelle les « zones blanches. »
C’est de ce constat qu’est né le Projet Loon de Google, dans sa quête de nouvelles approches pour se rapprocher d’une connexion totale de la planète.
Le projet est simple sur le papier : s’appuyer sur une flotte de ballons stratosphériques dérivant dans la stratosphère et capables de relayer un accès à Internet vers des zones de la planète éloignées et non-desservies.
Les ballons croiseraient entre 18 et 20 km d’altitude, plus haut que les avions commerciaux, s’affranchissant ainsi des aléas météorologiques et seraient alimentés en énergie par des panneaux solaires. Utilisant une liaison bidirectionnelle, le signal serait envoyé depuis le sol vers les ballons qui pourraient ensuite le relayer vers d’autres ballons avant d’être finalement renvoyé vers le sol où il pourrait être capté par des antennes extérieures ou des téléphones équipés de la technologie LTE (Long-Term Evolution). Et cela fonctionne, Google a déjà lancé une trentaine de ballons depuis 2013.
La vitesse de connexion permet de lire des vidéos en streaming et les ballons ont d’ores et déjà parcouru plus de 3 millions de km au total.
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