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Renault : la qualité francaise ,...made in Maroc

Jeudi 9 février, le constructeur automobile français Renault a inauguré en grande pompe sa nouvelle usine à Tanger, au Maroc. Carlos Ghosn, le PDG de Renault, et le roi du Maroc, Mohammed VI, inaugurent ce jeudi cet immense site implanté à seulement 14 kilomètres des côtes européennes
Cette nouvelle base servira à développer des modèles de monospaces "low-cost" de sa marque Dacia

Cette décision est très mal vécue au sein de la classe politique,et surtout par la droite au pouvoir  pour qui on ne pouvait pas rêver plus mauvais timing pour le  lancement de la campagne  de Nicolas Sarkozy   qui a fait de la réindustrialisation de la France un de ses thème de campagne  majeur

Pourtant cette manœuvre de délocalisation du constructeur Français était largement prévisible qui ne fait qu'essayer de s'adapter dans ce nouveaux schéma de globalisation néolibérale économique qu'est la mondialisation ,
en effet au Maroc, le smic est de 200 euros par mois, contre 1.200 en France soit la possibilité de diviser par 7 le coût de ses salariés pour pouvoir être très compétitifs sur les marchés émergents.

Pour Carlos Ghosn, le PDG de Renault-Nissan, « la question [d'une installation en France] ne se posait même pas ». « Il s'agit de produire des voitures low-cost destinées essentiellement aux pays émergents et dont le principal attribut est d'être extrêmement abordable. Il faut donc aller dans des pays où la main d'œuvre est abondante, qualifiée et où les coûts sont compétitifs », explique-t-il. "Ce n'est pas quelque chose qui se fait au détriment de la France", mais "qui vient au contraire ajouter à la charge de travail en France (...) dans nos ingénieries, dans nos usines moteur, au niveau de nos fournisseurs".
 
ces explications n'ont pas suffit a tempérer l'indignation de Christian Estrosi, maire de Nice et ancien  ministre de l'Industrie jusqu'en 2010, qui fulminait jeudi matin. « Cette annonce est tout à fait insupportable et scandaleuse. (…) C'est un comportement amoral et anti-politique industrielle ».

j'ai envie de dire mais oui bien sûr