masta
aussi méchant est il pourquoi ?
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RESPECT EXISTENCE OR EXPECT RESISTANCE
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« le: 15 Février 2010 à 12:11:00 » |
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Hier c'était la St Valentin et si comme des millions de Français vous avez déclaré votre flamme avec des roses sachez que vous participé indirectement à l'asséchement d'une région entière du Kenya
La floriculture à bon marché et ses besoins en eau sans cesse croissant dégradent le lac Naivasha, au Kenya. Pays dont le tiers de la population a un accès difficile a l'eau potable
David Harper, biologiste à l’Université de Leicester, a tiré la sonnette d'alarme depuis 2002; le lac Naivasha se meurt.
En cause, les fleurs coupées qui y sont cultivées et qui inondent les supermarchés occidentaux pour la st valentin
La floriculture est en plein boom au Kenya. Troisième pourvoyeuse de devises après le tourisme et le thé, les exportations horticoles kényanes constituent l’une des principales sources de fleurs, roses et œillets, européennes. Autour du lac Naivasha, les immenses fermes industrielles dédiées à la floriculture emploient près de 3000 travailleurs.
«Les trop nombreux prélèvements effectués sur le lac Naivasha pour l’irrigation des cultures contribuent à sa dégradation progressive ainsi qu’à celle de son bassin versant», souligne David Harper.
En vingt ans, le lac a perdu plus de la moitié de son volume du fait – en partie – des pompages excessifs. La plupart des plantes indigènes – papyrus et lys d’eau – ont disparu, étouffées par les plantes invasives. Les cultivateurs consomment de grandes quantités de pesticides – chlorure de méthyle notamment – menaçant faune et flore mais aussi habitants. «Si les choses continuent de la sorte, si aucune régulation n’est mise en place, dans moins de dix ans, le lac ne sera plus qu’un étang boueux malodorant», déplore le biologiste.
Coupée au Kenya, la rose met peu de temps avant de se retrouver aux enchères à Amsterdam. Achetée par de grandes enseignes, elle se retrouve sur nos étalages avec la mention «Origine: Pays-Bas».
La main-d’œuvre kényane est très bon marché, les ouvriers de l’industrie florale touchent entre 1 et 2 dollars par jour. Certains producteurs responsables se sont réunis sous la bannière du commerce équitable. Ils traitent directement avec les acheteurs européens. «Ils ne représentent que 10% des producteurs et leurs pratiques ne concernent en rien l’environnement», souligne David Harper.
Ayant étudié le lac Naivasha pendant près de vingt ans, le scientifique a entamé un long travail de sensibilisation auprès des grands acheteurs. Ses efforts devraient se concrétiser dès septembre de cette année par le soutien d’un consortium européen – dont fait partie Coop – à une initiative en faveur du développement durable: diffusion des bonnes pratiques agricoles auprès des cultivateurs (minimisation de la consommation d’eau, traitement des eaux usées), surveillance de la qualité des eaux lacustres, éducation des populations environnantes et, enfin, restauration des dommages écologiques déjà subis. Le lac pourrait-il retrouver son niveau d’avant? «Tout dépend des pluies que pourrait amener le phénomène El Niño, mais il en faudra beaucoup…»
La mondialisation poursuit sa course effréné pour le profit et ce sont toujours les mêmes qui en profitent et les mêmes qui en subissent les conséquences ai Ainsi va leur monde ........
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