De nombreux utilisateurs ont menacé de quitter le réseau social Facebook suite à l'attaque de celui-ci par des pirates Mardi 15 Novembre dernier.
Les pirates auraient réussi à pénétrer dans le site internet en insérant un java script (programme informatique) malicieux qui s'active lorsqu'un utilisateur clique dessus. Selon la société Facebook et les témoignages d'utilisateurs victimes du piratage, il s'agit d'images de stars dénudées dont les noms ne sont pas cités dans les presses. Les images étaient d'une telle violence que tout a été fait pour que ces images ne soient pas diffusées sur internet. Il y aurait eu des animaux morts, des personnes âgées nues, des stars comme Justin Bieber dans des positions compromettantes...
La société est tout d'abord restée muette concernant le problème mais l'ampleur de l'attaque a touché énormément d'utilisateurs outre-atlantique et au Royaume Uni par exemple, ce qui a généré une fuite massive vers les réseaux sociaux concurrents et entrainé une déferlante de messages négatifs sur Twitter. Les utilisateurs de Facebook sont tous publics, et ne sont pas censés consulter des images qui peuvent être hautement choquantes. Le ou les pirates à l'origine de l'attaque ont agit d'une manière inhabituelle car ils s' en sont pris à l'image de marque de la Société en diffusant des informations sur un réseau prévu à cette effet, et donc à l'esprit des membres de Facebook, qui choqués, peuvent perdre confiance en la sécurité du site internet et fuir vers des réseaux concurrents. Donc l'attaque est nuisible mais elle n'a pas pour vocation la dégradation du matériel, ni le vol ou la suppression d'informations, ni de manoeuvres qui pourraient rendre le site internet.
Le pirate désirait donc dégrader l'image du réseau social, mais pourquoi quelqu'un pourrait en vouloir à Facebook, le bienfaiteur des relations sociales virtuelles, le renoueur des amitiés perdues, l'outil qui vous permet de communiquer instantanément avec bientôt plus d'un milliard d'utilisateurs répartis sur l'ensemble de la planète; Facebook le sauveur des artistes qui en ont marre de MySpace, le sauveur des personnes qui avaient rêvé d'interconnecter leur blogs, le sauveur de la bande passante des milliers de grosses firmes qui peuvent ainsi faire promouvoir toutes leurs propagandes sans avoir à déployer un arsenal informatique car les serveurs de Facebook sont surpuissants et la bande passante illimitée....
Et bien peut-être que Facebook est déjà trop gros, trop grand, et commence à faire trop d'ombre à tous ceux qu'il concurrence, à savoir beaucoup d'acteurs d'internet car c'est sur ce site internet que les gens passent désormais le plus de temps. Au risque d'en énerver certains, qui ne comprennent "toujours" pas pourquoi les ordinateurs remplacent les relations sociales physiques, ou ceux qui pensent que le social networking peut prendre trop de place dans leurs vies et préfèrent ne pas commencer. Puis il y a ceux qui sont "finalement contraints" de s'en servir,
parce que leurs amis s'en servent, parce que ce mode de communication devient aussi répandu que le mail, parce que même les informations recherchées ne sont que sur Facebook ou parce que je dois y aller pour connaître l'humeur du jour d'un homme politique que j'apprécie. Même le Président de la République Française Nicolas Sarkozy a son profil sur Facebook.
Plus qu'un site internet, Facebook est en train de devenir au même titre que Google une habitude des internautes. D'ailleurs, cela ne trompe plus personne que Facebook fait peur à Google qui risque inévitablement de continuer à perdre du terrain à long terme au profit de Facebook. L'entreprise est déjà en train d'assurer son avenir avec sa reconversion dans les mobiles et avec l'élargissement de ses divers services. Google est une entreprise très rentable grâce à sa régie d'affiliation publicitaire, mais là aussi, Facebook gagne peu à peu du terrain. Et les activités de Facebook permettent, aussi bien que celles de Google, de cibler les utilisateurs pour vendre du contenu publicitaire ; la plupart des utilisateurs de Facebook sont des membres contrairement à ceux de Google qui restent peu de temps et délivrent peu d'information sur leurs vies privées, ce qui est l'une des clés de la réussite d'une campagne publicitaire.
Le viol de la vie privée et de la confidentialité de millions d'individus peut être une des raisons qui pourrait pousser des pirates informatiques à agir contre Facebook, des entreprises comme Google pourraient subir le même sort mais la centralisation de Facebook autour des informations diffusées par ses membres a permis au(x) pirate(s) de retourner les fonctions du réseau contre lui. Ceci pose donc le problème de la révolte des membres, un logiciel informatique comme site internet peut mourir dès lors que les internautes ne l'utilisent plus, comme c'est le cas pour tous les sites victimes du succès de Facebook, à commencer par tous les blogs et sites web abandonnés, les sites qui ne se créeront pas, les hébergeurs qui perdent des clients. Le réseau social, en se plaçant au centre de la vie des utilisateurs (certains membres les plus anciens l'utilisaientt souvent pour échanger leur photos personnelles), et en leur prenant autant de temps, restreint leurs activités .
Avec la rapide expansion technologique du site internet, notamment sur les plates formes cellulaires (téléphones mobiles, tablettes tactiles portables, smartphones..) Facebook est devenu plus accessible qu'aucun autre site internet, hormis peut-être Google qui compte désormais plus de systèmes d'exploitations Androïd que d'Iphone en circulation.
Les 800 millions d'utilisateurs réguliers de Facebook qui communiquent à longueur de journée sont autant d'informations collectées par la société. Elle devient propriétaire des informations échangées sur son réseau, qui sortent alors complètement du contrôle de l'utilisateur dès qu'elles sont publiées.
Facebook précise bien dans ses conditions qu'il se réserve le droit de transmettre, diffuser, modifier, revendre toutes les informations que vous publiez.
Le problème est que Facebook, tout comme Google, sait vraiment tout sur vous. Même votre position géographique est enregistrée grâce à votre ip et/ou par GPS si vous utilisez un mobile par exemple. Donc Facebook sait où vous vous trouvez à chaque fois que vous l'utilisez et a droit de revendre vos informations. Aujourd'hui plus d'un humain sur 10 est inscrit sur Facebook (il y a 7 Milliards d'humains et plus de 800 millions d'utilisateurs). On peut donc facilement prendre conscience que la quantité d'informations collectées est considérable et qu'elle peut intéresser de nombreux industriels et agences de publicités tout autour du globe. Pour mieux comprendre la gravité et le pouvoir de cette nouvelle forme d'espionnage, on peut imaginer l'utilisation du réseau en cas de guerre. Certains protagonistes pourraient disposer d'informations clés sur sadversaires. Non seulement le passé qu'il a indexé sur Facebook peut être consulté, ainsi que tous les endroits où il s'est déjà rendu, de plus vous pourriez connaître en temps réel la position de l'utilisateur, donc difficilement rater une cible militaire stratégique dans ces conditions, surtout s'il s'agit d'une personne isolée. Mais on peut étendre ce schéma à des organisations victimes de leur ignorance du système ou d'un de leurs membres qui prends des nouvelles de ses proches via Facebook.
Donc en plus de ne pas être vraiment confidentiel, car la plupart des informations peuvent être achetées, le système permet à la société américaine d'avoir un oeil sur le comportement "sciemment" transmis par les habitants du monde entier, quelques soient leurs pays d'origine. Donc selon le contexte l'utilisation de Facebook peut prendre une tournure très différente comme l'a démontré à maintes reprises l'influence des réseaux sociaux dans les révolutions du 21ème siècle. Certains gouvernements ont même parfois interdit l'utilisation de Facebook, appeurés par la rapidité de transmissions des informations entre les réseaux d'individus.
Même si certains utilisateurs n'ont pas Facebook, beaucoup peuvent être retrouvés par recoupement des informations. Si par exemple la famille d'une personne est sur Facebook, il y a de fortes chances de deviner où réside cette personne, ou on peut avoir accès à des informations la concernant via la conversation des personnes qu'il fréquente. La plupart des utilisateurs du site internet n'ont pas forcément conscience des risques engendrés par l'utilisation du service, même si une grande partie d'entre eux connaît l'aspect nuisible de l'outil. Par exemple de nombreux utilisateurs ont déjà été victime d'une atteinte à leur vie privée par leurs amis, par exemple en découvrant des photos d'eux parfois compromettante qu'ils aurait préféré ne pas voir en ligne pour diverses raisons : emploi, famille, amis... Mais cela n'est rien en comparaison des libertés de la société à partager ses informations selon son bon vouloir. C'est pourquoi il est important de lire les conditions d'utilisations des sites internet, même si certains réseaux sociaux comme
TradeZone.fr sont respectueux de votre vie privée, et n'enregistrent ni ne revendent vos informations à des tiers existent, ils sont encore peu méconnus du public, mais leurs succès sur le créneau des informations privées est temporairement compromise par le nombre de personnes présentes sur facebook, ce qui incite les internautes à s'inscrire sur e réseau social plutôt que sur un autre. "Tout le monde est sur Facebook" est un des arguments les plus répandus lorsqu'il s'agit d'expliquer pourquoi les gens utilisent le service.
La main mise mondiale de ce site internet sur la vie privée des individus et sur le réseau dans son ensemble est un facteur susceptible de justifier des actes de piratage informatique, les pirates les plus chevronnés ont souvent démontrés une certaines forme d'éthique, s'attaquant fréquemment aux firmes les plus riches et les plus emblématiques du capitalisme. Quand les attaques ne ciblent pas les utilisateurs, on peut interpréter que c'est l'action de la société ou du site internet qui pose problème à la communauté. Or l'activité gigantesque de Facebook peut en énerver plus d'un, les propriétaires ou utilisateurs des sites concurrents qui meurent prématurément, comme MySpace, considéré encore il y a peu comme une source inépuisable de revenus semble dans l'œil du cyclone, les artistes délaissant peu à peu le réseau de blogs pour rejoindre Facebook, des hébergeurs mécontents de voir une partie de leur clientèle préférer créer une page facebook plutôt que de créer un site internet indépendant, des élus confrontés à des spring breaks à répétitions, des personnes dont la vie à été ruinée suite à la diffusion d'informations gênantes sur le réseau social, des personnes qui ont perdus leur travail parce que le déclin de leur activité est liée à l'expansion de Facebook, de nombreux employés de sites internet désertés par leur utilisateurs au profit de Facebook, (comme les tchat ou les forums par exemple)... Facebook est en train de s'imposer comme LE moyen de communication en vogue sur internet, de plus les utilisateurs peuvent désormais envoyer des e-mails depuis Facebook et peuvent rechercher du contenu sur internet grâce à Bing, le performant moteur de recherche de Microsoft. Tout est mis en oeuvre pour que vous n'ayez pas utiliser d'autres sites et pour que l'ensemble des informations que vous partagez sur internet le soit via facebook. Les autres webmasters sont pris aux piège car ils doivent jouer le jeu et utiliser le services pour attirer les nombreux visiteurs de Facebook sur leur site internet.
Facebook est partout, à la télé, dans les journaux, sur votre téléphone mobile, sur les autres sites internet qui ne sont pas facebook, dans les conversations dans les cours d'établissement scolaires ou dans les entreprises. Ce monopole agaces des concurrents désireux d'avoir une part du gâteau, Google en tête, les autre n'arrivant pas à percer au sein de la sphère médiatique (Bebo, Ning...). Bien que le stratégie de Google paraît être un échec dans un premier temps au vu de l'abscence totale de communication concernant le membre d'utilisateurs de Google +. Cette main mise mondiale sur les informations privés génère inévitablement des comportements susceptibles de porter atteinte à l'image de la société Facebook ou à l'utilisation même du site internet. Les pirates informatique sont souvent très attachés aux valeurs de confidentialité et de respect de la vie privée, ce qui va à l'encontre de l'attitude des réseau sociaux. De plus les pirates peuvent être des personnes révoltés contre le système économique mondial et où les agissement de certaines sociétés aux agissements suspects, et peuvent parfois mettre en oeuvre des moyens technique ou inventer des programmes susceptible de nuire au géant de l'informatique. Facebook à de surcroît une histoire assez controversée : Bien qu'un film soit sorti pour expliquer la naissance du réseau social (the social network), les personnes qui ont cherché l'information ont peu se rendre compte que le site à pour première vocation de collecter des informations sur les individus, et non pas de mettre un service à la disposition des internautes, bien que ce soit le meilleur moyen utilisés pour obtenir ses données. Une fois l'utilisateur dupé il utilise le site en fonction de sa vie privée et permet devient involontairement le fournisseur des informations qui seront revendues à des tiers et/où utilisés à des fins spécifique (comme des statistiques comportementales par exemple) par la société Facebook. Le problème s'épaissit encore quand on regarde à qui appartient la société, bien que son fondateur désormais richissime Mark Zuckerberg soigne l'image de l'entreprise à la télévision et dans les médias, il n'en reste pas moins un des pions d'un système de surveillance mondiale mis en place par des membres du gouvernement des États unis, plus précisément par la C.I.A et le département de la défense américaine, qui sont indirectement des actionnaires de Facebook. Conformément aux règles du marché Américain, l'entreprise devrait être cotée en bourse prochainement car elle devrait dépasser les 500 investisseurs cette année, et au vu d son expansion fulgurante, cette jeune multinationale ambitieuse devrait continuer à s'attirer les foudres de nombreux pirates informatiques à leur risques et périls.
Facebook prétend connaître l'identité de la ou des personnes à l'origine de l'attaque Hard / Pornographique, la société travaillerait actuellement avec les autorités judiciaires afin de s'assurer que les fautifs seront bien punis. Seulement la levée de bouclier ne s'arrête pas là. Facebook étant un site très sécurisé il n'est pas facile pour les pirates de paralyser ou d'anéantir le réseau, c'est pourquoi l'attaque visant à perturber le comportement et la confiance des utilisateurs de Facebook est très subtile bien que peu relayée en France, des pressions ont peut-être étés effectués par l'entreprise sur des grands médias où le phénomène à eu trop peu d'impact en France pour que la télévision relaye l'information. Quoi qu'il en soit le site de communication est devenu une des cibles préférée des pirates de haut vol, qui en plus d'y voir un challenge ont prouvés qu'ils ont réellement les moyens de nuire au réseau si ils le désirent. Une attaque permet aux pirates de s'attaquer indirectement au gouvernement en paralysant une partie de leur principale source d'informations. Facebook est un concept mégalo qui est perçu par certain comme une création sectaire conçue par l'ordre des illuminatis pour un jour mieux diriger les actions et les pensées des êtres humains.
Donc petit à petit, la résistance s'organise, une groupe de pirates nommé Anonymous à été dans premier temps soupçonné d'être à l'origine de l'attaque avant que la société de sécurité informatique BitDefender trouve le virus qui avait été annoncé par l'organisation et qui est finalement en de nombreux point différents de l'attaque subite par le réseau social. Le virus lancé par Anonymous aurait été détecté le 12 Novembre par la société Bitdefender, qui prétend que l'organisation n'est pas à l'origine de l'attaque, d'autres experts d'entreprises de sécurité prétendent que c'est très difficile de retrouver l'origine de l'attaque au vu de la méthode employé par les pirates, bien que Facebook assure connaître les responsables. Espérons que le scénario ne soit pas celui du film
Hackers ou des innocent porte le chapeaux de crimes qu'il n'ont pas commis. Facebook à déjà fait couler de l'encre pour avoir un jour embaucher un pirate qui s'était attaqué à son réseau ; il est néanmoins peu probable que ce soit le cas de ceux étant donnée la nature obscène de l'acte qui à été vu par des millions d'internautes.
Photo : Hill Street/Blend images/Corbis