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Alexandre Pougachev , le propriétaire de France Soir et fils d'un oligarque russe, a déclaré sur la chîne d'information de TF1 , LCI qu'il avait l'intention de voter à la présidentielle pour la présidente du Front national, Marine Le Pen, et aussi qu'il était prêt à vendre France Soir pour un euro.

Interrogé sur ses intentions de vote, M. Pougachev, qui a la nationalité française, répond, dans un français approximatif: "Je tente vers Marine Le Pen".

Alors que le journaliste lui demande si ses déclarations sont sérieuses, M. Pougachev répond: "Il y a 20% quand même des intentions de vote pour elle". "Il n'y a pas beaucoup qui se déclarent (publiquement en sa faveur, NDLR) mais je ne vois pas pourquoi, c'est pas une fasciste", ajoute-t-il.

M. Pougachev se déclare également prêt à vendre France Soir pour 1 euro symbolique, si le repreneur est prêt faire vivre le journal "en papier" et à payer les dettes.

Ces déclarations ont fait aussitôt réagir la Société des journalistes (SDJ) de France Soir qui a exprimé sa "vive consternation face à ce qui ressemble à une nouvelle provocation de la part d'un patron de presse sur le point de licencier 89 de ses 120 salariés et de se séparer de la version papier du titre", écrit-elle dans un communiqué.

"Pour le milliardaire, le repreneur idéologique de France-Soir, c'est le Front national!", écrit le syndicat dans un communiqué dénonçant une "nouvelle dérive" après la publication de communiqués validant "les déviations d'une ligne éditoriale populiste nauséabonde"

"Jamais le Comité Inter CGT et Info'Com CGT ne pourront accepter que France-Soir devienne un nouveau canal des thèses de l'extrême droite", met en garde le syndicat.