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Auteur Fil de discussion: Comprendre le Codex Alimentarius  (Lu 4542 fois)
Tony
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« le: 05 Janvier 2010 à 23:40:16 »

Entretien avec Paul Anthony Taylor à propos du Codex Alimentarius
Traduction le 7 octobre 2009, par Claude Simon PhD
Article publié en anglais, en juillet 2009, sur le site de la Fondation pour la Santé du Dr Rath

Le numéro du 26 juin de "Formula AS", une revue populaire en Roumanie, a publié un entretien sur le Codex Alimentarius avec Paul Anthony Taylor, directeur des relations extérieures de la Fondation pour la Santé du Dr Rath.

Paul Anthony Taylor est conférencier, chercheur et écrivain de renom international sur le sujet du Codex. Il est depuis six ans, au nom de la National Health Federation, observateur délégué officiel aux réunions du Codex Alimentarius. Financées par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) et de la FAO (Food and Agriculture Organization) des Nations Unies, les activités du Codex sont de plus en plus perçues par les partisans de la santé naturelle comme une des plus grandes menaces pour l’accès futur aux compléments en vitamines et oligoéléments utilisés dans les thérapies naturelles.

- Ion Longin Popescu : Qu’est-ce que le Codex Alimentarius ?

- Paul Anthony Taylor : La Commission Codex Alimentarius (Codex) est un organisme des Nations Unies financé par l’OMS et la FAO. Fondé en 1963, il a pour objet de définir les normes pour tous les produits alimentaires et compléments alimentaires. Le « Codex Alimentarius » est le nom donné à l’ensemble de ces normes. Les 27 pays membres de l’Union Européenne (UE), Roumanie comprise, utilisent de plus en plus le Codex pour façonner la réglementation alimentaire en conformité avec les lois européennes.

- Ion Longin Popescu : Est-ce que les normes du Codex seront obligatoires après le 31 décembre 2009 ? Est-ce que le parlement roumain pourrait s’y opposer, tout en étant membre de l’UE ?

- Paul Anthony Taylor : Toutes les normes alimentaires définies par le Codex sont déjà obligatoires, précisément parce qu’elles servent de référence juridique à l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) dans ses arbitrages internationaux. Les sanctions commerciales et les coûts et amendes énormes qui suivent une condamnation par l’OMC ne laissent pas, ou très peu, de choix aux pays membres qui se doivent d’intégrer les normes Codex dans leur législation nationale.

Donc, il est inexact d’affirmer, comme certains, que « le Codex entrera en vigueur le 31 décembre 2009 » cela n’a pas de sens. Le Codex Alimentarius comprend déjà plus de 300 normes alimentaires officielles, dont certaines remontent à 1966.

La Roumanie est représentée aux réunions du Codex par des fonctionnaires de l’Autorité de Sécurité Sanitaire, Vétérinaire et Alimentaire et du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural. Mais en tout état de cause, ces fonctionnaires ne font qu’obéir aux ordres du Gouvernement roumain et de la Commission Européenne. Donc la Roumanie, comme les 26 autres membres de l’Union Européenne, participe activement à l’élaboration des normes alimentaires qui menacent la santé et la survie de toute la planète. Dans la plupart des cas, toutefois, même s’ils voulaient les rejeter, les députés du Parlement roumain n’ont que très peu d’impact sur le travail du Codex.

- Ion Longin Popescu : Comment est-ce que le Codex affecte notre santé ? Est-il un instrument des forces de la globalisation ? Est-il une préfiguration d’un gouvernement mondial ? Veulent-ils gouverner le monde en contrôlant l’alimentation et la médecine ?

- Paul Anthony Taylor : En tout cas, le Codex est aujourd’hui le front principal d’une guerre politico-économique pour le contrôle des sources de nourriture de la ferme à la fourchette. Mais, en plus de s’occuper de l’alimentation, le Codex définit aussi les normes pour :
- Les vitamines et compléments alimentaires
- Les nomenclatures de soins
- Les aliments bios
- Les aliments OGM
- L’étiquetage sur les emballages alimentaires
- La publicité pour les aliments
- Les additifs alimentaires
- Les résidus de pesticides et de drogues vétérinaires dans les aliments

Dans tous ces domaines, il est tout à fait clair que le Codex privilégie toujours les intérêts économiques, surtout ceux des industries pharmaceutiques, chimiques et génétiques, avant ceux de la santé humaine. Il ne fait donc aucun doute que Codex est bien un instrument des forces qui poussent pour la « globalisation » et pour un gouvernement mondial contrôlé par les multinationales. En contrôlant l’accès à une alimentation saine et aux médecines naturelles, les intérêts économiques derrière le Codex veulent contrôler toutes nos vies.

- Ion Longin Popescu : Où est situé le siège du Codex ?

- Paul Anthony Taylor : Les bureaux du Codex sont au siège de la FAO, à Rome en Italie.

- Ion Longin Popescu : Est-ce que le Codex protège la santé des consommateurs et le commerce alimentaire international, comme il le prétend ? Pouvons-nous avoir confiance en « Big Brother » qui veille sur nous ? Est-ce que « Big Brother » est un gentil cette fois ?

- Paul Anthony Taylor : Le Codex Alimentarius considère que les intérêts du commerce international sont bien plus importants que la protection de la santé des consommateurs. La preuve en est dans le financement. Le Codex reçoit 86 % de son budget de la part de la FAO (7,2 millions de dollars) et seulement 14 % (1,2 millions de dollars) de l’OMS.

Mais ce qui est plus important, c’est qu’en contrôlant, et en limitant, l’accès à des aliments et compléments alimentaires sains et sûrs, le Codex, en fin de compte, protège surtout les intérêts des grandes multinationales pharmaceutiques. Pour cette industrie, tout ce qui développe la bonne santé, aux dépens de la maladie, est une menace directe au développement des ventes de drogues chimiques synthétiques, brevetées. Les citoyens roumains ne doivent donc pas être dupes et considérer le Codex comme de leur côté.

- Ion Longin Popescu : Tout près d’ici, il y a un marché avec un marchand plaphar (le mot roumain pour désigner les boutiques qui vendent des huiles naturelles, des herbes et des vitamines - ndlr : ce que l'on appelait autrefois un herboriste en France, avant leur destruction). Dans un espace très réduit, il entrepose des centaines de produits naturels, depuis le Flavin7 (flavonoïdes purs de Hongrie) jusqu’au Ginseng de Sibérie, du CoQ10 à la poudre de margose de l’Inde. Est-ce que ce magasin devra fermer après le 31 décembre ? Que se passera-t-il alors ?

- Paul Anthony Taylor : Tant que le marchand paie ses impôts et qu’il respecte la loi roumaine, il restera ouvert après le 31 décembre. Comme je l’ai dit plus tôt, cette date est sans importance pour l’application des normes du Codex. Sur le long terme, je dois souligner que les produits et compléments alimentaires naturels ne seront pas totalement interdits. Mais, il est clair que certains produits sont à coup sûr menacés de disparition. Le danger principal vient de la possibilité pour l’Union européenne de limiter la concentration de vitamines et minéraux à des dosages très faibles, donc sans aucun effet. Cependant, même si cela se produisait, il est probable que beaucoup de gens compenseraient en prenant plus de tablettes ou capsules. Dans ce cas, le coût pour ces consommateurs serait bien plus élevé qu’aujourd’hui. Mais je n’ai pas de boule de cristal, et personne, même pas le Codex, ne peut dire ce qui se passera à l’avenir. Et plus important : ce qui pèsera certainement lourd sur l'avenir, ce sera l’attitude des consommateurs eux-mêmes qui résisteront et se battront pour protéger leur droit à la liberté de choix. S’ils choisissent de ne rien faire, par exemple, en espérant que d’autres s’en chargeront, alors ils ne devront pas se plaindre si leur complément alimentaire préféré est un jour interdit de vente.

- Ion Longin Popescu : Même si le Codex est obligatoire pour tout le monde, pensez-vous qu’ils auront les moyens de contrôler toutes les boutiques du monde entier ? Comment feront-ils ces contrôles ?

- Paul Anthony Taylor : Les systèmes de contrôle gouvernementaux, aussi puissants soient-ils, conservent leur puissance tant que les gens restent passifs sans rien faire. En d’autres mots, si vous ne voulez pas vivre sous une dictature mondiale, vous devez faire quelque chose pour que cela change. Pour garder le pouvoir sur notre santé, le Codex et l’Union Européenne ont besoin que les gens restent dans l’ignorance des métabolismes du corps humain et des approches naturelles pour conserver et améliorer la santé. Après ce constat, mes collègues et moi-même avons développé une formation « on-line » : Alphabétisation pour la Santé Mondiale (World Health Alphabetization : WHA), vous pouvez contribuer à éliminer l’illettrisme sanitaire pour vous-mêmes, votre famille, vos voisins, vos amis, vos collègues et votre communauté.

- Ion Longin Popescu : Bien sûr, ils tenteront de forcer la Roumanie, et les autres, à obéir à leurs règlements, comme ils l’ont fait avec les passeports biométriques. Mais que feront-ils avec la société civile, avec les milliers de médecins attachés à la médecine naturelle, avec les traditions locales, avec l’héritage ancestral ? Est-ce qu’ils pourront tout ignorer ?

- Paul Anthony Taylor : L’Union Européenne et le Codex peuvent et vont ignorer tout cela, sauf si les gens agissent maintenant pour protéger et conserver les médecines naturelles. Ces dernières décennies, les systèmes de santé du monde entier ont été pris en otage par les intérêts des multinationales pharmaceutiques pour qui les maladies sont des marchés énormes, pour leurs drogues chimiques synthétiques brevetées. Les médecins qui pratiquent des formes de médecine alternative doivent éduquer leurs patients, non seulement sur la santé, mais aussi sur la manière dont les gens ont été bernés par la médecine allopathique et sur les actions possibles pour changer cela. Pour aller dans ce sens, mes collègues et moi-même avons développé plusieurs sites web importants :

www.arv-facts.com : "ARV" est l’abréviation pour « drogues antirétrovirales ». L’industrie pharmaceutique fait la promotion de cette catégorie de drogues chimiques très toxiques comme « un espoir de vie » pour les malades atteints du VIH. Elle utilise toute une armée de lobbies, avec des célébrités et des hommes politiques, dont beaucoup ne connaissent probablement pas les faits scientifiques. Car en fait, il n’a jamais été montré, pour aucune de ces drogues, qu’elles guérissent du VIH ou du Sida, et elles ne peuvent d'ailleurs pas être vendues en promettant une guérison. De plus, on sait parfaitement bien désormais que ces drogues attaquent tout le système immunitaire et finissent par le détruire. Le site "ARV Facts" montre des extraits des dépliants d’information pour les patients sur ces drogues dangereuses, publiées par les fabricants eux-mêmes.

www.chemo-facts.com : Le cancer représente à lui seul un business de dizaines de milliards de dollars. Les drogues utilisées dans les chimiothérapies tuent les cellules cancéreuses, et aussi les cellules saines. C’est déjà assez horrible, mais ce n’est pas tout. Les drogues des chimiothérapies ont des effets « secondaires » qui souvent déclenchent de nouvelles maladies et de nouveaux cancers. Ce qui conduit à utiliser d’autres drogues avec d’autres effets secondaires, et ainsi de suite : c’est un cercle vicieux. Et c’est la planche à billets pour l’industrie pharmaceutique. Le site "Chemo Facts" montre des extraits des dépliants d’information pour les patients sur ces drogues dangereuses, publiés par les fabricants eux-mêmes.

www.cholesterol-fact.org : Les drogues contre le cholestérol représentent le segment le plus important du marché des drogues et médicaments. Le volume des ventes des statines (la catégorie la plus vendue dans ce domaine) dépasse les 200 milliards de dollars par an. Tout ce commerce est construit sur la peur : la peur que le cholestérol provoque des crises cardiaques. Alors que ce « péril cholestérol » est devenu une mine d’or pour l’industrie pharmaceutique, le coût réel de ce commerce retombe sur nous tous. Les professionnels de la santé, les politiques et les centaines de millions de malades dans le monde ont le droit de savoir : quels sont les faits avérés, et quelles sont les fictions perpétrées par les multinationales avec leurs drogues brevetées contre le cholestérol. C’est sur notre site "Cholesterol Facts" que vous trouverez toutes ces informations.

www.pharma-fact.org : L’industrie pharmaceutique se targue de lutter pour prévenir et éliminer les maladies, mais derrière la façade de cette noble cause, elle extorque des subventions de plusieurs milliards de dollars à des dizaines de gouvernements et impose une obéissance aveugle à des centaines de millions de malades. Vous verrez sur le site "Pharma Facts" que l’industrie des drogues pharmaceutiques n’a rien d’une industrie de santé mais ne s’intéresse qu’au retour sur ses investissements. Tout en prétendant promouvoir la santé dans le monde entier, toute sa stratégie vise en fait à développer les maladies pour créer des marchés pour leurs médicaments brevetés.

- Ion Longin Popescu : Pensez-vous que notre magazine court un danger en parlant de cela ? Que nous conseillez-vous comme stratégie ? Que devrions-nous dire à nos lecteurs ?

- Paul Anthony Taylor : Personne ne peut dire avec certitude ce qui va se passer. Ceci dit, la liberté de parole est déjà menacée dans l’Union Européenne. Tout comme pour les produits naturels, la survie de votre magazine dépend de l’énergie avec laquelle vos lecteurs, et les gens en général, sont prêts à se battre pour protéger la liberté de parole. Ce droit est un des droits fondamentaux les plus importants et nous devons le protéger soigneusement. Sans liberté de parole, il n’y a pas de démocratie, et sans démocratie, nous aurons la tyrannie. Heureusement, cependant, il existe deux choses très importantes que vous pouvez faire pour aider à changer la situation.

Tout d’abord, notre Initiative pour un Référendum Européen est une campagne pour obtenir le droit de soumettre à référendum, tous les changements de lois significatifs au niveau national ou européen. Actuellement, nous faisons signer une pétition pour une « Europe pour le Peuple et par le Peuple », une pétition pour rejeter le traité de Lisbonne, et une pétition pour un référendum sur les remèdes naturels. À ce jour, nous avons recueilli un quart de millions de signatures dans toute l’Europe et nous avons des relais actifs dans tous les 27 pays membres.

Les documents historiques publiés sur notre site "EU Facts" prouvent que le schéma directeur d’une Europe de Bruxelles antidémocratique a été élaboré par les Nazis, pendant la 2e guerre mondiale. La publication de cette information marque le début de la fin de l’expérience antidémocratique de « l’Europe de Bruxelles ». De plus, ce site donne l’opportunité de participer à un référendum en ligne contre le traité de Lisbonne, dont le but est de livrer l’Europe une fois pour toutes aux mains des multinationales. Ce traité stipule que la Commission Européenne deviendrait un gouvernement européen de fait, sans jamais avoir été élu et sans jamais pouvoir être démis par le peuple. Et le parlement européen n’aurait aucun contrôle sur ce « gouvernement de commissaires », comme il se devrait dans une démocratie. En téléchargeant notre programme spécial sur le site "EU Facts", vous pourrez envoyer votre refus de ce traité antidémocratique, aux élus européens.

- Ion Longin Popescu : Est-ce que le Codex s’oppose au droit de la libre opinion et de la libre expression ? La publicité dans notre journal concerne à 95 % les traitements naturels. Quelle est la position de Codex à ce sujet ?

- Paul Anthony Taylor : L’article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme stipule : « Tout le monde a le droit à la liberté d’opinion et d’expression; ce droit inclut la liberté d’avoir des opinions sans interférence d’autrui et de chercher, de recevoir et de partager des informations et des idées via n’importe quel média sans distinction de frontières. » Cependant en imposant des restrictions sur ce qu’on peut dire sur les étiquettes et la publicité, les normes du Codex sont en contradiction flagrante ave ces droits fondamentaux. Par exemple, il existe déjà plusieurs textes du Codex qui imposent des restrictions sur les bienfaits pour la santé dont on peut parler en ce qui concerne les aliments et les compléments alimentaires. Le plus important est le « Codex General Guidelines on Claims ». Adopté en 1979 et révisé en 1991, ce texte illustre le cœur du problème avec le Codex en ce qui concerne les restrictions sur les thérapies naturelles : le texte tente, en fait, d’imposer le postulat que les seuls produits pouvant prétendre avoir un effet bénéfique pour prévenir, traiter et soigner les maladies sont les drogues pharmaceutiques. Spécifiquement, entre autres, le texte « Codex General Guidelines on Claims » interdit de prétendre :
- Qu'une alimentation normale n’apporte pas tous les nutriments nécessaires
- Que les aliments et les compléments alimentaires peuvent être utilisés pour prévenir, soigner et guérir les maladies.

Ces interdictions sont clairement sans aucun fondement et fausses, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, de nombreuses études indépendantes conduites dans le monde entier (USA, Canada, UK, Hollande, et bien d’autres) montrent que la valeur nutritionnelle de nos aliments a beaucoup diminué au cours des dernières décennies. Ensuite, il existe une abondance de preuves scientifiques pour affirmer que les oligoéléments (vitamines, sels minéraux) peuvent agir dans la prévention, les soins et la guérison des maladies. Donc tout le monde doit clairement être conscient que le Codex essaie sciemment d’empêcher les gens d’avoir accès aux informations sur la santé qui pourraient sauver des millions de vies.

- Ion Longin Popescu : Qu’en est-il des produits bio, les aliments sans additifs et des produits sans OGM ?

- Paul Anthony Taylor : Le principal danger ici est que le Codex relâche de plus en plus la définition du mot « biologique » en la rendant de plus en plus vague. En conséquence, de plus en plus de substances sont autorisées dans le texte du Codex "Recommandations pour la Production, la Transformation, le Marketing et l'Étiquetage des Produits Biologiques" (Guidelines for the Production, Processing, Marketing and Labelling of Organically Produced Foods), comme le dioxyde de souffre qui peut causer de graves réactions allergiques, comme le carraghénane qui peut provoquer la formation d’ulcères et de tumeurs cancéreuses dans l’intestin, comme l’éthylène qui est autorisé pour faire mûrir les kiwis et les bananes. Un des buts clairement recherchés par les multinationales de l’agroalimentaire est de s’approprier les marges plus importantes des produits bios, mais sans changer leurs modes de production industriels.

À un autre niveau, la réalité est que les producteurs de produits OGM brevetés voient dans les produits bios une menace à leur volonté hégémonique, car les produits naturels ne peuvent pas être brevetés. Ces entreprises suivent donc le même modèle économique et la même stratégie que les fabricants de drogues chimiques qui combattent la menace des vitamines et autres thérapies naturelles. Il n’est donc pas étonnant de voir certains des plus gros groupes pharmaceutiques se lancer dans la production de semences OGM. On voit bien alors que ces multinationales chimiques et pharmaceutiques, qui produisent aussi des additifs alimentaires et des pesticides synthétiques chimiques, qui peuvent être brevetés puisqu’ils n’existent pas dans la nature, veulent contrôler notre santé d’une façon et dans une mesure que personne n’aurait jamais pu imaginer auparavant.


* Codex.jpg (86.91 Ko, 400x301 - vu 876 fois.)
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