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Une cinquantaine de joueurs africains évoluant en Ligue 1, ont été convoqués par leurs Nations, afin de participer à la 37ème édition de la Coupe d'Afrique des Nations 2010 qui se déroulera en Angola, du 10 au 31 janvier,  au grand dam des clubs français qui réclament des changements.

La Ligue 1 détient le record de joueurs nés en Afrique ou nés en Europe, qui ont choisit de défendre les couleurs patriotiques de leurs parents. 140 joueurs sont africains sur les 540 évoluant dans le championnat français. En 2008, ils étaient plus d'une soixantaine à partir pour le Ghana.

Pourtant avertis du phénomène en début de saison, au moment d'enrôler les joueurs africains susceptibles d'être convoqués pour la CAN, les entraineurs de Ligue 1, en première ligne, montent au créneau. C'est le cas de Didier Ollé-Nicole, entraineur de l'OGC Nice, qui avec une pointe d'humour déclare : "Certains matches du championnat de France sont reportés parce que deux ou trois joueurs sont atteints par le virus de la grippe A. Moi, je devrais faire sans une dizaine de joueurs partis en Afrique, frappés par l'épidémie de la sélection".
Pablo Correa, entraineur de l'AS Nancy Lorraine, quant à lui, réclame un report de la CAN en juin pour les prochaines échéances : "Il faut faire quelque chose. La France est le seul pays à être touché comme ça. Seuls les clubs et les joueurs peuvent mettre un terme à cette situation car la Fifa ne fera rien. Il y a des textes et des accords".

C'est clair qu'une solution doit être trouvée, mais de là à demander le report de la CAN quand on est le seul pays européen à s'en plaindre, c'est un manque de respect pour la Coupe d'Afrique des Nations. Et c'est seulement dans le respect de tous et des intérêts respectifs que les problèmes seront réglés.

En juin 2009, la limite d'âge pour le changement de nationalité, fixé à 21 ans, a été supprimé. Désormais, tout joueur n'ayant aucune sélection en A peut choisir son équipe nationale à n'importe quel âge. Une révolution qui effraie les clubs car certaines fédérations africaines démarchent à présent leurs binationaux. Ce qui arrangera encore moins les affaires des entraineurs et dirigeants de Ligue 1.