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"It is not the man who has too little, but the man who craves more, who is poor."
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« le: 24 Janvier 2013 à 10:02:53 » |
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la plupart des grands dirigeants de ce monde vivent dans des palais.
Certains aiment même avoir des avantages comme un maître d'hôtel discret, une flotte de yachts ou d'une cave à vin avec champagnes millésimés.
Cela n'est le cas José Mujica, ancien guérillero et actuel président de l'Uruguay.
Il vit dans une maison délabrée à la périphérie de Montevideo, sans serviteurs du tout. Son détachement de sécurité se résument deux policiers en civil stationnés sur un chemin de terrea proximité de la maison
José Mujica à fui le palais présidentiel , l'opulente Suárez y Reyespour sa modeste maison dans la banlieue de Montevideo.
Il ne porte jamais de cravate et donne environ 90 pour cent de son salaire, en grande partie à un programme d'expansion de logement pour les pauvres.
Sous M. Mujica, qui a pris ses fonctions en 2010, l'Uruguay a attiré l'attention cherchant à légaliser la marijuana et le mariage homosexuel, tout en stimulant l'usage de sources d'énergie renouvelables comme l'énergie éolienne et la biomasse.
Adepte de la désacralisation de la figure de chef de l'Etat , il a reconnu que son style de vie décontracté présidentielle peut paraître surprenant. Pourtant, il a dit qu'il constituait un choix conscient de renoncer aux attributs du pouvoir et de la richesse. Citant le philosophe romain Sénèque M. Mujica a dit: «Ce n'est pas l'homme qui a trop peu, mais l'homme qui a soif de plus, qui est pauvre."
Mais avant d'être le leader à la tête de l'évolution de l'Uruguay, connu par ses nombreux détracteurs et ses partisans sous le nom de Pepe , et malgré son air débonnairte , il était un des leader des Tupamaros, la guérilla urbaine urugayenne qui s'est inspiré de la révolution cubaine, spécialisé dans les braquages de banques et les enlèvements dans les rues de Montevideo.
Dans leur guerre contre l'Etat uruguayen, les Tupamaros ont gagné en notoriété quand le cinéaste Constantin Costa-Gavras s'est inspiré de leur enlèvement et de l'exécution en 1970 de Daniel Mitrione, un conseiller américain aux forces de sécurité de l'Uruguay pour son film «Etat de siège», sorti en 1972
M. Mujica a déclaré que le groupe "a essayé par tous les moyens d'éviter les massacres», mais il a aussi reconnu avec euphémisme ses «déviations militaires."
Un contre-insurrection brutale du gouvernement soumis les Tupamaros, et la police a capturé M. Mujica en 1972. Il a passé 14 ans en prison, dont plus d'une décennie en isolement, souvent dans un trou dans le sol, passant ainsi plus d'un an sans se baigner, et ses seuls compagnons de misère , dit-il, était une petite grenouille et le rat avec qui il partagait des miettes de pain.
M. Mujica parle rarement de son temps passé en prison et lorsqu'il évoque son passé trouble , il déclare «J'ai appris que l'on peut toujours recommencer»,
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