Depuis le décès de Jean-Luc Delarue en août 2012 au terme d'un combat perdu contre le cancer, beaucoup de choses ont été dites et écrites sur l'ancien gendre idéal de la télévision française qui a tristement sombré dans l'enfer de la drogue, avant de trouver un dernier apaisement malgré la maladie dans les bras de son épouse Anissa.
Mais rien de tout ça ne peut résumer le vrai Delarue, estime Catherine Rambert, proche de lui pendant plus de vingt ans. Dans son ouvrage "Jean-Luc Delarue, Fragments de vérité", paru aujourd'hui, elle raconte celui qu'elle a connu. "On l'a trop réduit à des clichés négatifs... Bien sûr, il pouvait être ça, mais il était aussi un être touchant, humain et terriblement fragile. C'était un géant aux pieds d'argile plongé dans une immense solitude."
Terriblement seul, l'ex-star du petit écran aurait confié: "Ma vie est un pacte avec le diable. Je la déteste. Tout comme je me déteste." Catherine Rambert revient sur les démons de Jean-Luc: "Quelques mois avant son arrestation, je ne pouvais plus continuer à le voir. Comme il était en confiance, ma présence ne freinait pas ses excès. Il a dérapé plusieurs fois devant moi en buvant ou en se droguant. Nous n'étions pas assez proches pour que je puisse avoir une influence sur lui et je me sentais impuissante face à sa descente."
L'auteur défend son ami. "Entre les émissions qu'il présentait et toutes celles qu'il a produites, il a encaissé pendant des années une pression quasi inhumaine, celle du milieu de la télévision, des médias, de l'antenne et le regard des gens dans la rue." En septembre 2010, Jean-Luc Delarue est placé en garde à vue à cause de sa consommation de cocaïne. Il envoie ce SMS à Catherine Rambert: "Je crois que c'est le plus beau jour de ma vie". Elle écrit: "Son destin est triste. C'est quand il a commencé à comprendre le bonheur que la maladie l'a rattrapé."
Catherine Rambert évoque enfin une anecdote sur Elisabeth Bost qui se trouve dans l'autobiographie posthume du présentateur. Il aurait "sélectionné" la future mère de son fils en appelant toutes les femmes de son répertoire téléphonique. "Je suis surprise de la retrouver dans son livre", explique Catherine Rambert. "Je lui avais même lancé 'J'espère que tu ne raconteras jamais ça à ton fils?', 'Évidemment!' m'avait-il assené."
Source :
7sur7.be