Ma Publicité Gratuite !

LES RISQUES D'UNE DÉFINITION

Plusieurs journaux dénoncent l'objectif même d'un tel questionnement sur l'identité nationale. Le Christian Science Monitor cite ainsi le chercheur Pap NDiaye, de l'Ecole des hautes études en sciences sociales, qui craint une dérive "autoritariste" du débat : "Il y a tellement de façons d'être français qu'il serait triste que le gouvernement nous dicte ce qu'est être français." Coïncidence relevée par le CSM : le jour même où était lancé le débat, la sœur de l'historien, la romancière Marie NDiaye, symbole de l'identité multiple française, obtenait le prix Goncourt, principale récompense littéraire en France. Un pied de nez aux tentatives de figer l'identité nationale dans une définition.

 Je trouve assez grave que l'état se permette d'être aussi irrespectueux de gens. Je ressent cela comme un façon de de forcer la gens à ce poser insidieusement la question "Qui est français, et qui ne l'est pas ? Et l'êtes vous vraiment ?"

 Dans un pays ou les inégalité sociales dues au discriminations raciales sont encore trop fréquentes (comme par exemple à l'entrée dans les discothèque comme le démontre les rapports annuels de SOS Racisme), dans un pays ou la politique du gouvernement est l'opposée de ce type de réflexions soit disant symbolique.
 Je vois içi une nouvelle fois l'état qui éssaye de manipuler l'opinion publique afin de diffuser un meilleur image du gouvernement. Comme d'habitude grandes campagnes et gros budgets de communications se faire passer pour des philosophes, alors que la misère gagne la misère gagne le pays de jours en jours, que les plus pauvres sont encore de plus en plus pauvres et que les plus riche sont toujours de plus en plus riche. Dans un pays frappé par la crise, l'état à une politique de plus en plus répressive et qui va à l'encontre des valeurs sociales :

diminution du nombre d'enseignants
et de tous les effectifs des services publics,
diminutions de la qualité des tarifs,
évolutions des taxations des ressources fossiles,
répartitions des richesses,
lourdeur (volontaire ?) des administrations,
chiffres douteux et difficilement vérifiables[comme la transparence des finances du sénat], guerre en Afghanistan, positions miliataires, retour dans le commandement de l'otan...

la liste est longue.

Dans un pays ou l'on renvoie des gens dans leur pays de manière indigne, dans un pays ou l'on on à tout fait pour limiter l'entrée dans le pays des peuples venant de pays pauvre. La politique de l'immigration pratiquée par le gouvernement français ne représente pas les valeurs sociales qu'ils éssayent de nous faire croire qu'ils adhèrent. Ci t-elle était le cas, leur actions seraient de loin différente de nombreux cas.
 "Aujourd'hui c'est tout pour le pognon et chacun pour soit."
 En gros, voilà le message que transmet le pouvoir politique d'aujourd'hui.
 Pour moi le débat sur l'identité nationale ne doit pas êtres aux mains des politiques, si doit toutefois ce débat à vraiment lieu d'exister.
 Combien de lois vont passer discrètement pendant que ce sujet médiatique aura encore détournée l'opinion publique (et médiatique) ?

Le doigt d'honneur d'Eric Besson

 

Officiellement le débat sur l'identité nationale s'est terminé hier.

D'après un sondage Obea-InfraForces pour France Info et 20minutes.fr. ce débat n'as pas convaincu les français

Pour 63,1% des personnes interrogées, ce débat n'a pas été "constructif".

53,4% des sondés ont jugé que le débat était "électoraliste"

Et ils ne sont que 38,5% à avoir trouvé ce débat "utile"

 68,2 % des sondés estiment que l'immigration "n’est pas une menace pour l’identité nationale".

Eric Besson, dit "comprendre" que les Français aient trouvé  que le débat n'était pas constructif

Pour le ministre de l'immigration, "on ne sort pas de trente ans de tabous sur la nation sans éclats".

Mais, une chose est certaine pour Eric Besson:

"Le débat se poursuivra".

(Source: 20Minutes)