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La Confédération africaine de football (CAF), a décidé, samedi 30 janvier, de suspendre l'équipe nationale du Togo pour les deux prochaines Coupes d'Afrique des nations.

Cette sanction fait suite aux incidents qui avaient vu le bus togolais mitraillé par des rebelles, où deux membres de la délégation togolaise sont décédés, et donc causé le forfait des Eperviers qui avaient respecté en leur honneur, un deuil National de trois jours.

La CAF qui avait pourtant promis de ne pas punir le Togo, revient donc sur sa première intention et annonce, samedi à l'AFP, par l'intermédiaire de son président, Issa Hayatou, la suspension togolaise en se justifiant ainsi : "J'ai dit aux joueurs qu'on comprendrait leur position. Nous leur avons demandé de bien vouloir rester, mais que s'ils partaient, on prendrait acte, et on comprendrait bien leur position. Et les joueurs ont dit qu'ils restaient. Jusque-là, on était en harmonie." explique Issa Hayatou. "Mais quand il y a interférence politique, on ne peut pas l'accepter." a-t-il poursuivi.

Les autorités togolaises ont affirmé avoir pris connaissance de la nouvelle et prendront le temps avant de se prononcer. Quant aux joueurs, la déception et la colère prédomine : "On est un groupe de joueurs de foot qui s'est fait tirer dessus, on perd des hommes sur le plan humain et on trouve le moyen de nous sanctionner encore. Si on veut que le football togolais s'arrête, il faut nous le dire" a déclaré l'attaquant Thomas Dossevi. "J'espère que le Togo va faire appel car c'est inadmissible!" a-t-il rapportait à Reuters. Affaire à suivre...