"Mes amis, au secours... Une femme vient de mourir gelée. Il faut que ce soir même, dans toutes les villes de France, des pancartes s'accrochent sous une lumière dans la nuit où l'on lise ces simples mots : 'Toi qui souffres, qui que tu sois, entre, dors, mange, reprends espoir, ici on t'aime".
Soixante ans après l'appel lancé en France, à l'hiver 1954 par l'abbé Pierre - qui mènera quelques mois plus tard à la création de l'association Emmaüs - des gens vivent et meurent encore dans la rue. Beaucoup trop. De plus en plus.
Des sans-abris, mais pas seulement. Des mal-logés aussi. Victimes de la crise ou pas, ils vivent dans des conditions difficiles. En cabane, en mobile home ou dans des appartements dégradés, sans chauffage, sans eau parfois, sans confort de base.
La France est une mauvaise élève en la matière. Le constat est alarmant avec plus 50 % de mal-logés entre 2001 et 2013. Sur les 3,6 millions de Français affectés,
141 000 vivent dans la rue, 2,8 millions dans des logements indignes.
http://fr.euronews.com/2014/01/31/de-plus-en-plus-de-sans-abris-et-de-mal-loges